Expositions 2021
Jacques Charvet expose à la galerie du Chameau Malin le cœur au bout du pinceau. Cœurs sacrés et profanes. En boitage, en coffrage, par collage, sur toile, sur papier, sur objet, il décline le motif en nous ravissant parce qu’il use de ses atouts maîtres comme la dérision, l’humour, le décalage, le détournement des références ou de la matière. Jacques Charvet prend le cœur à bras le corps et fait un pas de côté pour mieux le fléchir grâce à sa technique de l’association libre et du réemploi. Il trempe dans sa peinture instinctive les couleurs acryliques, les encres, les craies et les crayons, pour que palpite l’origine du monde ou les envols de l’esprit, des sentiments ou de la chair. Nous nous interrogeons sur la technique et nous cédons devant cette joyeuse figuration libre qui a un cœur bien trempé.
Magali Sire présente une exposition personnelle, dédiée à sa passion pour l'histoire de l'art, et notamment pour la période de la Renaissance.
L'artiste rend hommage aux grands maîtres des XVème et XVIème siècles à travers une série de tableaux réalisés à l'aquarelle sur du papier ancien.
Elle croise son regard teinté de surréalisme avec certains chefs d’œuvre de Botticelli, Fra Angelico, Bosch ou encore Le Titien, en instillant au passage un décalage anachronique, anatomique voire absurde.
Venez découvrir son univers du 12 octobre au 17 novembre 2021.
du 7 septembre au 9 octobre 2021
gérard sendra
présente son exposition de photographies
a la galerie le chameau malin
"regard sur le plateau des poètes"
du 3 juillet au 14 août 2021
nathalie albaladejo
présente
a la galerie le chameau malin "les invisibles" une collection de
monotypes, encres et poésies
les invisibles et pareidolie
"une paréidolie est une sorte d'illusion d'optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale"
qui sont ces visages, ces silhouettes nés d'impressions, de préssentiments?
simples intuitions ou bien réminiscences?
leurs traits que j'envisage, se devinent au détour des aplats, des lignes, crées par les encres ou bien les vides associés, et finissent par s'imposer à moi..
leurs regadrs semblent m'attendre et surgir d'un monde que j'apprends à apprivoiser, le monde des présences invisibles.
ils font l'objet de dessins réalisés à l'encre, au brou de noix et à la dorure.
j'expose également une serie de monotypes qui m'ont inspirés un texte poétique : " en pointillé du temps". l'impulsion de son écriture puise dans la matière de la terre, les ascensions des arbres et le ciel, les appuis tangibles d'un monde qui cherche à se manifester.
des êtres résurgents s'immiscent dans le cheminement des sensations et mêlent leur présence à celle de la nature.
le recueil sera en consulation libre et quelques poèmes accompagneront les dessins.
du 19 mai au 30 juin 2021
emmanuelle jamme
présente
a la galerie le chameau malin
ses estampes de linogravures de la collection "intimités" & "street vue"
" Mes tamponades sont à la gravure ce que la pochade est à la peinture, des œuvres légères à l'esprit libre. Dans la gravure, le dessin ou le livre d’artiste, mon travail s’articule autour de la notion du corps, de l’intime et du quotidien.
La série des street vue
Elle a débuté en 2012 pour une exposition à Nîmes sur le thème de la rue.
Google StreetView est un service de Google qui permet de se déplacer virtuellement dans des villes. En pratique, Google envoie des autos et des vélos spécialement équipés pour prendre en photo à 360° les rues des villes.
On a toujours envie de voir ce qui se passe derrière les fenêtres des maisons devant lesquelles on passe. La rue est un espace public dans lequel on peut accéder à des petits bouts d’espaces privés grâce aux ouvertures (fenêtres, portes…). J’ai donc voulu travailler sur des façades et recréer ces ouvertures qui entretiennent le fantasme. Chacun pourra regarder à travers les fenêtres.
La série "intimités" et le livre
Les scènes utilisées pour l’intérieur des Street vue sont découpées dans des estampes de linogravure. Ces estampes forment de petites narrations graphiques, de courtes séquences d’images, comme des instantanés de la vie intime. Aucune image ne suit véritablement la précédente, mais chacune donne à voir le fil de la vie quotidienne et de l’intimité.
Si certaines scènes de mes linogravures ont été inspirées par les dessins de Degas, de Bonnard ou de Toulouse-Lautrec, les autres sont issues de mes propres dessins dans mes carnets de bord quotidiens. "
Le livre est sorti en mai 2017 en version classique brochée et en version luxe (impression numérique sur papier Velin d’Arches imprimé en 20 exemplaires numérotés et accompagnés chacun d’une gravure originale et d’un poème typographié en plomb).
Emmanuelle Jamme